Petit dîner en amoureux avec Maite ds un resto Italien où notre serveur à la coupe de cheuveux adéquate (raie au milieu et gomina).
Nous: assises face à face. Au Brésil les couples mangent cote à cote pr se rouler des pelles ttes les 3 secondes. Déco: nappe à carreau. Musique d'ambiance: Shania Twain. Nourriture: Pizza marguerite pr Maite = pâte à pizz + fromage et 3 rondelles de tomates on the top, Moi: lasagne au jambon + bolo avec du fromage entre chaque couche et environ 1kg on the top. C'est un peu comme une fondue à la tomate mais avec plus de fromage et du jambon et de la viande hachée. J'ose demander de l'abricotine pr faire un coup du milieu?
Tout d'un coup la musique s'arrête, oh non trop dommage c'était Britney! Les serveurs distribuent à tt le resto 2 couvercles de casserole par personne. La musique reprend: une tyrolienne ! Et tt le resto tape ds ses couvercles comme si c’était des cymbales. Trop cool ce resto !
Dimanche. Notre vue du 13ème étage lorsque ns sommes restées coincées 10 minutes ds un ascenseur sans la clim. Maite : « Imagine that would happen to us and we were late to go to the airport J ». Moi : « Tia que mierda ! »
Zoo : la dernière fois que je suis allée au zoo j’avais 5 ans. Je ne suis pas très branchée animaux mais voici les plus beaux :
Un gros matou
Un perroquet au bout du fart
Encore un perroquet, mais là je dis stop : il y a les mêmes au Parc Mon-Repos, ah mais ils n’ont pas de singes :-)
Puis il y avait pleins d’autres animaux qui courent bcp trop vite pr être pris en photo. Mais surtout j’ai vu l’animal qui déchire tout : l’animal de ce blog ! Noir, donc sobre et class, il a une crête sur la tête donc hyper tendance 80’s, faut croire qu’il ne lui manque plus que les jeans slim, et surtout il a des pois blancs sur la crête ! Ne me demandez pas comment s’appelle cette pintade, ce n’était pas écrit.
Voilà Brasília, c’est vraiment terminé. Je ne quitte pas cette ville sans avoir une pensée émue sur un de mes livres préférés (émue encore car la dernière fois que j’ai lu un livre c’était… il y a bcp trop lgtps) : Belle du Seigneur d’Albert Cohen.
Extrait :
Le fonctionnaire international retroussa ses manches, se pencha sur le dossier, le referma. Non décidément, il n'avait pas d'atomes crochus avec ce dossier. Il le fourra dans le dernier tiroir de droite qu'il appelait le purgatoire ou encore la léproserie, réceptacle des dossiers écoeurants dont il ne s'occupait que les jours de courage. Au suivant de ces messieurs ! Au petit bonheur ! Pas de préférences ! Le second dossier, pris au hasard, se trouva être le N/600/300/42/4. Allez, hop, au cimetière ! Il lança le maigre dossier dans le dernier tiroir de gauche réservé aux travaux qui pouvaient être oubliés à jamais et sans risque. »
« Devenus protocole et politesses rituelles, les mots d'amour glissaient sur la toile cirée de l'habitude. »
"Un dimanche, alors qu'elle lui téléphonait au Ritz, sa voix s'étant soudain enrouée, elle n'avait pas osé se racler la gorge pour l'éclaircir, de peur du son ignoble qui la déshonorerait, et il l'aimerait moins. Alors, sans hésiter, elle avait brusquement raccroché, avait chassé une famille nombreuse de chats, avait prononcé quelques mots pour s'assurer que sa voix était redevenue divine, avait téléphoné de nouveau et bravement expliqué qu'ils avaient été coupés."
Extrait :
Le fonctionnaire international retroussa ses manches, se pencha sur le dossier, le referma. Non décidément, il n'avait pas d'atomes crochus avec ce dossier. Il le fourra dans le dernier tiroir de droite qu'il appelait le purgatoire ou encore la léproserie, réceptacle des dossiers écoeurants dont il ne s'occupait que les jours de courage. Au suivant de ces messieurs ! Au petit bonheur ! Pas de préférences ! Le second dossier, pris au hasard, se trouva être le N/600/300/42/4. Allez, hop, au cimetière ! Il lança le maigre dossier dans le dernier tiroir de gauche réservé aux travaux qui pouvaient être oubliés à jamais et sans risque. »
« Devenus protocole et politesses rituelles, les mots d'amour glissaient sur la toile cirée de l'habitude. »
"Un dimanche, alors qu'elle lui téléphonait au Ritz, sa voix s'étant soudain enrouée, elle n'avait pas osé se racler la gorge pour l'éclaircir, de peur du son ignoble qui la déshonorerait, et il l'aimerait moins. Alors, sans hésiter, elle avait brusquement raccroché, avait chassé une famille nombreuse de chats, avait prononcé quelques mots pour s'assurer que sa voix était redevenue divine, avait téléphoné de nouveau et bravement expliqué qu'ils avaient été coupés."
1 commentaire:
what a weekend..
Cancun H-5
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